« J’ai la rate qui s’dilate » comme disait mon grand-père pour accepter avec humour son triste sort…
Le cancer de l’agriculteur, celui qui vous ronge après avoir utilisé à un moment donné du glyphosate ou autre round up. Je m' en rappelle comme si c’était hier quand il me répétait comme pour s’en persuader ce que venait de lui dire le vendeur : « c’est un systémique, ça ne tue que la cellule nerveuse de la plante, aucun risque ! »
Nous attendions beaucoup des promesses gouvernementales passées et balayées par le lobbying au niveau Européen. Aujourd’hui des marches pour la vie nous donnent l’occasion d’exprimer notre désaccord et le besoin immédiat d’arrêter toute utilisation de ce poison. Le pari serait bien sûr de revenir à quelque chose de plus sain et de plus naturel. Du bio, mais pas celui proposé par son industrie. Celui que l’on doit aller chercher au plus prés des producteurs et enfin valoriser leur travail. Jo touchait cinq cent et quelques euros de retraite, pour avoir embauché à 13 ans chez son père et il a du s’arrêter à 67 ans.
Ce savoir faire d’agriculture bio ou raisonnée est le seul vrai garant de notre santé. Qui veut d’une immunité médicamenteuse alors qu’on peut préserver notre immunité naturelle ? Cette question paraît simpliste, mais elle est actuellement combattue par l’industrie du médicament qui doit satisfaire ses actionnaires, et nous connaissons la suite. J’ai écrits une chanson à ce sujet, « Dernier Round » pour exprimer mon amertume sur la promesse désavouée de notre président.